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Croyance, vous avez dit croyance ?

  • anthonysophrologie
  • 23 janv. 2022
  • 4 min de lecture

La croyance est une adhésion à un dogme, une idée, ou des pensées…Généralement on oppose la croyance au savoir, par le fait que la croyance est incertaines reposant sur des sentiments, émotions, intuitions alors que le savoir repose lui sur la raison. Au-delà de la croyance, la foi est un degré supérieur de la croyance.


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De manière concrète, une croyance démarre par le fait d’être en accord avec une idée, ou une pensée ou autres… cet accord passe au stade d’un accord total puis d’une adhésion pour ainsi considérer l’idée, le concept en question comme la vérité ; qui peut évoluer en une vérité absolue impactant notre vision du monde, de notre environnement des personnes autour de nous et ainsi modifiant nos comportement en lien avec le monde qui nous entoure.





« Il suffit d’y croire… »

C’est un schéma mental intérieur et propre à chacun qui est alimenté par des certitudes avec ou sans preuves. En tant qu’être habitant sur cette planète, nous sommes très liés et dépendant des croyances. Ces croyances ont évolué avec l’émergence de la science, les recherches et les explications dites scientifiques ont modifié le monde des croyances ainsi que les différentes visions et les différents comportements de la population aux files des années. Si on y réfléchit bien, tout le monde croit en quelque chose, l’être humain est alors un être croyant.


Mais à quoi servent croyances ?


Selon certains psychologues, ces croyances auraient un rôle salvateur, ils réduiraient le stress grâce à l’augmentation de la sensation du fait que l’on « contrôle de la situation ». Pour ma part, les croyances sont extrêmement liées avec qui nous sommes, en lien avec nos valeurs. Elles permettent aussi de donner du sens à une situation extrême que l’on pourrait ne pas comprendre dans l’instant. Un rassemblement de croyance pourrait donner un sens à cela. Cela permet aussi de dédramatiser sur un avenir incertain. En gros, les croyances permettent de nous sentir mieux en fonction des circonstances.


« En 2010, Lysann Damisch, Barbara Stoberock et Thomas Mussweiler, tous trois chercheurs à l’université de Cologne en Allemagne, ont même été plus loin. Grâce à une série d’expériences, ils ont montré que la superstition est tellement efficace qu’elle augmente parfois les performances réelles !

Un groupe de 28 étudiants a d’abord participé à un test de lancer de ballon. Le but était pour chacun de viser une cible, 10 fois. Lorsque les expérimentateurs tendaient le projectile en disant : « Voici votre ballon. Jusqu’ici, il a porté chance à tout le monde » au lieu de : « Voici votre ballon. Tout le monde l’a utilisé jusqu’ici », les performances étaient en moyenne meilleures. Par la suite, 51 étudiantes ont été conviées à participer à un jeu d’adresse, où il fallait placer correctement 36 petites billes dans des creux à la surface d’un plateau en manipulant ce dernier avec précaution. Le simple fait de dire aux joueuses : « Je croise les doigts pour vous » plutôt qu’une autre phrase plus neutre augmentait la vitesse de résolution du casse-tête. » cerveau et psycho n°133. Juin 2021.


L’impacte de ces croyances sur nos vies.


De nos jours, les courants de pensées « new ages » parlent beaucoup de croyances limitantes, cela veut dire que ces croyances ont un impact qui réduisent et affaiblissent notre vision de nous-même et du monde. « Ex : je crois que je n’y arriverais pas … » toutes ces croyances sont aussi le fruit d’une société moderne basé sur la comparaison et la performance oubliant l’authenticité et l’essentiel de notre être qui est basé sur l’apprentissage avec son temps d’apprentissage et d’intégration. L’histoire de Bernard Werber dans son livre de l’encyclopédie du savoir relatif et absolu a raconté une histoire qui se passait dans les années 50.

L’histoire d’un des marins qui s’introduit dans le container de réfrigération pour vérifier s’il ne reste plus rien à livrer quand soudain, la porte se referme alors que l’homme est encore à l’intérieur. Il tambourine sur les cloisons, mais personne ne l’entend et le bateau repart pour le Portugal. Le marin a de la nourriture, mais il est convaincu qu’il ne pourra pas survivre longtemps dans cette chambre froide. Il a cependant la force de saisir un morceau de métal et il grave heure après heure, jour après jour, le récit de son martyr. Il raconte avec précision, comment le froid l’engourdit, comment ses orteils et ses doigts gèlent. Comment son nez se transforme en pierre insensible. La morsure de l’air réfrigéré qui devient une véritable brûlure, son corps qui peu à peu devient un gros glaçon. Quand le bateau jette l’ancre à Lisbonne, les marins ouvrent le container et découvrent l’homme mort de froid. Ils lisent son histoire gravée sur les murs. Toutes les étapes de son calvaire y sont décrites avec beaucoup de détails. Cependant, le capitaine examine le thermomètre du container frigorifique. Il indique 20°. En fait, le système de réfrigération a été défaillant, et n’a pas été enclenché durant tout le trajet du retour. Par cela, l’homme est mort de froid parce qu’il croyait que le système de réfrigération fonctionnait et qu’il s’imaginait avoir froid.

C’est alors sa croyance de mourir de froid qui l’aurait fait quitter ce monde.

Mais pouvons-nous alors parler de son contraire et des croyances que je nommerais d’illimitantes ? En effet, si ce marin avait eu la croyance qu’il était de bonne constitution physique pour supporter le froid aurait-il survécu ? Mais pouvons-nous dans un moment de stress intense porter nos croyances vers une portée plus illimitante que limitante ? Croire à une infinie de possibilité qui permet notre évolution et notre harmonie ? Croire que nous sommes capables. Être aussi capable de croire que nous n’allons pas y arriver (croyance limitante) mais qu’il y a forcément une autre voie pour y arriver (croyance illimitante).

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Il existe de grandes différences entre les individus concernant les croyances. On ne croit pas tous aux mêmes choses ni de la même façon. Certes, les biais cognitifs, les croyances de base ou les stéréotypes semblent universels. Mais ce n'est pas le cas des croyances à contenu existentiel et spirituel (une part de l'humanité n'adhère pas à ces croyances), encore moins des croyances au paranormal, des rumeurs de complot et des superstitions imprégnées de magie, qui n'ont presque plus d'écho chez l'homme du XXIe siècle.


Sommes-nous capables de croire de la même façon les uns les autres ? Quel regard portons-nous sur la croyance des autres qui n’est pas la même que la nôtre ? Que ressentons nous face à une croyance qui nous semble hors de nous ?


Anthony.



 
 
 

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