La sérénité, le saphir de nos vies.
- anthonysophrologie
- 6 mars 2022
- 3 min de lecture
"Calme et sérénité sont les valeurs de la dignité. Rien ne se valorise dans l'excitation et la débauche.” De Paul Melki / Journal de bord d’un détraqué moteur.
La sérénité, ce trésor intérieur recherché par beaucoup d’aventuriers. Par quelle carte sont-ils guidés ? Y a-t-il vraiment un chemin pour partir à la conquête de la sérénité ?
La sérénité ce défini par un état de tranquillité, de calme, de confiance sur le plan moral. On peut en déduire qu’elle se traduit par une détente d’une douceur et d’une paix profondes.
Avouez qu’a l’heure actuelle, il n’est absolument pas négligeable de rechercher et d’intégrer dans sa vie un peu de cette sensation calmante. Partons à la découverte de cette sérénité.

Etymologiquement parlant. 1. Le mot vient du Latin Serenitas : Serenus avec le suffix -itas. Serenus est apparenté au grec ancien Sérios : Sirius = étoile de la canicule et Sélas= Eclat. Ce mot revoit alors à un éclat, une chaleur intense que l’on imagine de désertique, sec. 2. Serein. Quum serenus erit = Quand sa colère sera apaisée. 3. Claire, pur, brillant.
Mais comment qualifier la sérénité dans nos vies ?
Est-ce une émotion, un état d’âme ?
Je me suis posé la question aussi si nous ne pouvons pas parler d’absence d’émotion ?
Qualifiant la sérénité comme le point central, un espace ou naissent les émotions comme étant un « avant » émotion. Pouvons-nous aussi parler d’un trop-plein de sérénité ?
quel en est l’effet ?
Que faire de la sérénité quel message nous renvoie-t-elle ?
Quelles actions, motivations cela implique ? La réponse à ces questions est surement personnelle, et propre au ressenti de la sérénité.
Le psychiatre Christophe André donne une réponse à cette question. Christophe André a mis en avant le fait que nos états d’âme sont là pour nous aider à l’apprentissage de la sérénité.
En effet, nos états d’âme jouent un rôle majeur dans la présence de la sérénité en nous. Les états sont définis par Christophe André une forme de pensée qui restent après un évènement intense qui a entrainé une ou des émotions. On peut imaginer les états d’âme comme la poussière qui reste après que le vent est soufflé. C’est un état plus subtil, mais durable.

« Nos états d'âme nourrissent le sentiment d'être soi comme le nomme le neurologue américain, Antonio Damasio. La conscience d'être soi est le lieu de réception du monde, l'estuaire où se mélange ce qui nous arrive de l'extérieur. C'est la manière dont nous accueillons le monde en nous et comment nous percevons les informations, qui nous donnent notre identité. On se sent exister à partir du moment où l'on prend conscience de soi. Nos états d'âme nous permettent à la fois de comprendre le monde dans lequel on vit et de nous adapter. »
Nous le savons, nos émotions jouent un rôle important dans la survie de notre être. De ce fait, le cerveau est conditionné à repérer plus facilement les états d’âme négatifs, tout simplement car nous sommes plus familiers avec ce qui est inconfortable que confortable. Trouver l’équilibre dans nos états d’âme est la clé de la porte qui mène à la sérénité.
« La sérénité ne réside pas dans l'absence de ceux-ci, mais dans une juste répartition des deux états. Dans l'idéal, on pourrait viser une vie où nos états d'âme seraient à 2/3 positifs et 1/3 négatifs. Le négatif a son importance, il nous permet de mieux nous adapter à l'environnement. Les états de tristesse et d'agacement nous communiquent également des informations justes sur notre ressenti du moment. Plutôt que chercher à ne pas en ressentir, il faut tenter de ne pas se laisser dominer par eux. L'équilibre intérieur est le fruit d'un ajustement permanent. D'où la notion de travail sur soi. »

La pratique de la méditation, du yoga, de la sophrologie peut nous amener à cet équilibre. Après tout la porte de la sérénité est à la portée de tous. Il suffit peut-être de faire un ménage intérieur.
Anthony.
.png)



Commentaires