La voie du Silence.
- anthonysophrologie
- 19 déc. 2021
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 déc. 2021
Le silence nous est-il permis ? C'est à l'approche du solstice d'hiver ou la nuit est la plus longue de l'année que ce questionnement me vient en tête.
De nos jours, nous vivons entourés de bruit et les moments de silence sont rares. Comment vivons-nous cela ? Comment notre cerveau vit-il cela ?

Pour cela, vous pouvez procéder à une petite expérience:
- Prenez de quoi lire, et installez-vous près d'une cour d'école à l'heure de la récréation, essayez de continuer votre lecture...
Au-delà du fait que le bruit est un mélange de sonorités différentes notre concentration sera dans un premier temps dirigée vers les bruits environnants, puis une adaptation se fera, vous permettant de finir votre lecture.
Pour certains, même ces bruits sont sources de réconfort, vivant avec des bruits en permanence pour se rassurer d'une grande sensibilité aux petits bruits générant du stress.
Les bruits sont aussi générateurs d'émotions. Dans cette même cour d'école à l'heure de la récréation où vous êtes en train de lire votre livre passionnément, que ressentez-vous ? Quelles émotions apparaissent ? Comment vivez-vous ces émotions en plus en vous à ce moment ?
Effectivement, les études ont montré que le bruit pouvait parfois rendre malade. Logique, avec un monde en pleine expansion, plus de voitures, plus de cargaisons, plus d'habitations, plus de voyages... et par conséquent, plus de bruit.

Il est clair que notre cerveau, et nous-même avons besoin d'une chose essentielle. Le SILENCE.
Même s'ils sont rares, ils sont efficaces et notre perception du silence diffère en fonction du bruit qui l'a précédé.
Par exemple: quand un bruit assourdissant s'arrête, n'avez vous jamais remarqué la réaction que nous avons pu avoir ? un "ouff, ca fait du bien", de soulagement.
cela donne une profondeur au Silence, une autre dimension, un besoin essentiel que l'on intègre à ce moment là.
De plus des études ont montré que "Quand un son s’arrête, des synapses qui étaient muettes se mettent à « parler ». Comme si le silence les avait réveillées."
le bonheur du silence/ cerveau et psycho.

Alors OUI autorisez-vous des moments de silence, mais aussi de Silence intérieur. Dans les moments de pauses, ne cherchez pas à écouter l'absence de bruit, ou à écouter le silence. Mais plus simplement OBSERVEZ le silence.
Comment observer le silence ? En observant autour de vous, en observant les animaux, les enfants, les plantes, mais aussi en observant en vous même les sensations, les émotions, les sentiments qui naissent en vous.
Fermez les yeux pour plus de profondeur d'observation car c'est une observation par le ressenti et les sensations.
Observez aussi dans votre inspiration et expiration l'accueil de ce silence, l'accueil de cette nuit silencieuse la plus longue de l'année.
Portez vous bien
Anthony.
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